Veterinary Practice News – Claire Primo – Juin 2022
Article original : https://www.veterinarypracticenews.com/how-to-increase-veterinary-nurse-retention/
NDLR : aux USA, il y a des postes de réceptionnistes, d’ASV (aussi appelés nurses ou infirmières) et de techniciens vétérinaires (poste intermédiaire entre ASV et vétérinaires)
Dans une étude récente, 56,7 % des techniciens vétérinaires ont changé de lieu de travail au cours des cinq premières années de pratique démontrant ainsi un important turn over au sein de cette profession très recherchée.
Que se passe-t-il et comment y remédier ?
Les réponses sont multiples et nécessitent des changements de réalité certes simples mais auxquels il faut s’atteler.
Malgré les chiffres écrasants et sinistres, ces réponses ne sont pas hors de portée et un changement systémique est possible.
1 – Améliorer la rémunération
L’industrie vétérinaire ne peut pas s’attendre à maintenir des infirmières sans leur verser un salaire décent, et c’est le point le plus fondamental.
Le fait que les infirmières aiment leur travail ou le considèrent comme leur vocation ne l’emportera jamais sur les aspects pratiques du quotidien.
Il peut sembler coûteux d’embaucher et de retenir correctement ces infirmières, mais c’est essentiel pour la durée de vie de la clinique.
2 – Envisagez un thérapeute pour votre personnel
Et si chaque clinique vétérinaire avait son propre thérapeute clinique désigné pour assister le personnel dans les difficultés de sa vie personnelle.
La première raison est qu’un thérapeute peut être d’un coût prohibitif pour de nombreux membres du personnel pourtant en recherche de soins pour leur santé mentale.
Cela peut également protéger l’employeur qui pourra ainsi démontrer qu’il met tout en œuvre pour prévenir les troubles de santé mentale qui sont de plus en plus présents dans l’industrie vétérinaire.
3 – Fixer des limites
Cela paraît évident mais il faut s’assurer que chaque infirmière a une pause déjeuner appropriée, que les tâches sont réparties de manière égale et appropriée et que les réclamations sont non seulement entendues, mais traitées dans un endroit sûr.
Les heures supplémentaires doivent être facultatives à 100 % et aucun jugement ne doit être émis lorsque quelqu’un doit partir tôt en raison des circonstances de la vie, des heures ou de la maladie.
Enfin, le lieu de travail ne doit pas tolérer le harcèlement de la part du personnel ou des clients et bien entendu l’exemple doit venir des dirigeants de l’établissement.
4 – Utiliser pleinement leurs compétences
En utilisant au maximum les techniciens accrédités, les cliniques éliminent la charge de travail supplémentaire des vétérinaires surmenés. Ainsi, les techniciens vétérinaires se sentiront valorisés et plus épanouis dans leur carrière.